lundi 24 avril 2017

Wearable de Verily, la suprématie de l'encre électronique

Le nouveau bracelet (la montre?) connectée de Verily, anciennement Google X, la filiale d'Alphabet en charge des projets médicaux, est le dernier wearable en date à intégrer du papier électronique.

Grâce à lui, des études cliniques vont pouvoir être menées sur la base de populations immenses, dans leur lieu de vie, et en un temps record.
L'approche est révolutionnaire par rapport aux approches classiques devant reposer même partiellement sur le réel (questionnaires, échantillons réduits en labo ou à l'hôpital, temps d'analyse et de publication souvent très long, des années parfois, etc.).
La détection et l'analyse de troubles, leur accompagnement, vont grandement en bénéficier.

Le bracelet est une pièce maitresse de la plate-forme technique, et son affichage est clé. La lisibilité quelque soit l'éclairage, la taille des caractères, l'autonomie, la finesse, sont des critères essentiels pour des populations comme les personnes atteinte de la maladie de Parkinson, sujets de la première des études utilisant cette approche. L'encre électronique est de facto la technologie retenue pour l'écran, confirmant sa suprématie pour de tels dispositifs.

Et nous n'avons encore rien vu. Ces capsules de pigments manipulables avec un courant très faible, bi-stables, seront progressivement intégrées à des substrats de plus en plus fins, flexibles et si minuscules qu'on approchera le fantasme du textile ou du tatouage intelligent.

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