L'encre électronique est révolutionnaire. L'imprimé réinscriptible et communicant aurait pu rester le fantasme décrit dans Minority Report ou Harry Potter, le talent des ingénieurs en a fait une réalité, encore perfectible, mais dont l'intérêt est déjà largement démontré pour les tablettes de lecture, d'écriture, et les étiquettes de super marché. La deuxième vague s'annonce, plus massive, du plus petit affichage aux grands formats, grâce à l'arrivée de la couleur et du flexible.
Les usages les plus pertinents sont ceux qui "collent" à l'imprimé, en respectant ses codes, mais en lui adjoignant des caractéristiques issues de l'électronique. Comme pour toute innovation, la créativité prime.
Ainsi, encore à l'état de preuve de concept, la montre Peeble fait un tabac (3 millions de dollars reçus en quelques jours par les futurs clients). Profitant de l'encre électronique, de sa lisibilité, de sa faible demande en énergie et de ses substrats flexibles et résistants, mais aussi de la communication avec les smartphones, il semble que ses concepteurs réussissent là où d'autres, y compris les plus grands comme Sony, peinent à imposer leurs dispositifs basés sur des systèmes un peu trop complexes, et surtout sur des écrans rétro éclairés gros consommateurs d'énergie et n'offrant pas la qualité de consultation requise.
Avec des produits comme Pebble, nul doute qu'une perception passéiste (appuyée parfois par des dénominations et des contenus ad hoc) ou limitée de l'encre électronique va s'en trouver largement chamboulée. Et ce n'est qu'un début.
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