Seiko Epson avait déjà démontré il y a quelques mois une application pour les musées: une simple feuille reçoit une page d'information, envoyée par l'œuvre d'art en face de laquelle le visiteur se trouve.
Seiko Epson démontre désormais un prototype de reader dont les caractéristiques préfigurent ce que sera le papier générique, à l'instar des feuilles que nous achetons pour nos imprimantes: commodité extrême, 300 points par pouce, 3 millimètres d'épaisseur, 1700 pages tournées avec une simple pile bouton. D'après Seiko Epson, la précision de ses technologies d'impression lui donne de facto un leadership dans l'industrie de l'encre électronique.
La confrontation papetiers (PVI,...), géants de l'électronique (Philips, Seiko Epson, Fujitsu, Sony, Samsung,...), imprimeurs (Toppan), et nouveaux entrants (Bridgestone, Nemoptic, Plastic Logic...) est désormais au cœur des enjeux pour le contrôle de l'encre et du "papier" électroniques, avec comme arbitre le lecteur, qui, à l'instar du livre et à la différence de l'ordinateur, ne s'en laisse pas conter.
3 commentaires:
Ecran ou imprimante ?
J'ai l'impression d'être devant un nouveau périphérique "zéro papier".
En effet, concernant la fonction lecture, nous trouverons des dispositifs génériques (Sony, Iliad, Nuut, Jinke, Bookeen,...), ou adaptés à des projets éditoriaux spécifiques (Ganaxa, Epson,...), ou bientôt de simples feuilles qui serviront d'imprimante (Xerox, Seiko Epson,...).
En tous cas drolement plus sexy que le machin d'Amazon...
Ca donne vraiment envie de se passer du papier et de la pollution qu'il génère (bois, transport, fabrication, transport, impression, transport, lecture, poubelle, transport)
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