samedi 27 octobre 2007

Enseignement et papier électronique en France

Après une évaluation des différentes technologies numériques, Xavier Darcos, Ministre de l'Education Nationale en France, a décidé l'expérimentation de dispositifs à base d'encre électronique pour la rentrée 2008.
Outre une présentation des perspectives en terme d'évolution des encres et substrats, de leurs applications, nous avions préparé quelques contenus significatifs, une pièce de théâtre (qui pourra être lue ou écoutée), et des exemples d'animation en géométrie.
En 1501, l'invention du livre transportable a été faite pour apporter aux étudiants les supports de cours qui leur manquaient (les professeurs eux-mêmes disposaient rarement des livres!). Aujourd'hui, avec l'objectif d'alléger le cartable des écoliers, c'est une opportunité fantastique d'imaginer les applications de ce nouveau support pour l'accès et la diffusion de la connaissance.
La France rejoint ainsi des pays comme la Chine, qui ont fait de cette nouvelle technologie leur cheval de bataille pour l'enseignement et le partage du savoir.
Lire le communiqué de presse...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

En tant qu'enseignant de français, j'attends avec impatience l'arrivée de livres électroniques, qui pourront remplacer avantageusement les manuels scolaires, mais également les très nombreuses photocopies que nous devons faire pour nos élèves...

Pour l'instant, il n'y a pas sur le marché français de livre électronique permettant cela (il faudrait un format A4 résistant, la lecture du PDF, un système Wi-fi pour que les professeurs puissent distribuer leurs "photocopies" en classe... et un coût modique, car les établissements ont un budget limité. Cette année, par exemple, mon établissement n'a pas eu l'argent nécessaire pour acheter les manuels correspondant aux nouveaux programmes!).

Il faut aussi que les éditeurs jouent le jeu et proposent systématiquement leurs manuels en deux versions (une papier, une PDF), ce qui n'est pas difficile à faire, les logiciels de mise en page permettant désormais d'exporter en PDF.

Je me demandais pourquoi, alors que tout le monde reproche depuis des années le poids des cartables, personne ne mentionnait le livre électronique. Le premier pas vient d'être franchi...

Je serai en tout cas le premier à proposer d'équiper mon établissement quand des solutions matérielles et éditoriales auront été trouvées !

Vivement demain...

M. Gavard

Anonyme a dit…

Très intéressant. Mais concrètement : quels types de fichiers peut-on afficher ? Fichiers textes ? PDF ? JPEG ? HTML ? Applications Flash ?

Concrètement, le manuel e-paper est lec complément logique du TBI, mais il faut qu'il puisse être animé, et pas simplement statique...

Bruno Rives a dit…

On peut mettre un peu tout type de contenus, PDF, HTML simplifié, JPeg, PNG, MP3... Mais l'encre électronique impose des contraintes: elle est assez lente, donc pas de défilement, de multi fenêtrage, de vidéo ni de flash.
Par contre, avec une vitesse de 4 à 8 images par seconde, on peut faire des animations, des schémas dynamiques.
Il faut pour l'instant penser évolution du papier et de l'imprimé traditionnels vers un support réinscriptible et communicant, et qui permet de stocker des pages et des pages dans 170 grammes.
On pourrait imaginer connecter le livre au TBI pour envoyer ou récupérer des informations.
Nous travaillons sur le projet du livre électronique à la rentrée 2008. A suivre donc...