Les nouvelles tablettes à base d'encre électronique, à l'instar du dernier Sony PRS-T2, sont prêtes pour l'Internet, c'est une rupture annoncée. Mais le Web et ses navigateurs ne sont pas prévus pour: mises en page aléatoires, images mal préparées, graisse trop faible des textes, annotation impossible, etc. Déjà Apple avec Safari présente une option "lecteur" qui nettoie les pages, pour que la consultation soit plus commode et dense, et des plates-formes comme Flipboard reprennent des normes d'exécution classiques.
La fin du Web est inéluctable, les apps l'ont remplacé sur smartphones et tablettes rétro éclairées. Quelques-unes commencent à exister sur Kindle d'Amazon, indépendantes, mais leurs modèles techniques et économiques sont complexes. Avec ces dernières tablettes intégrant Android et ses interfaces (double tap pour zoomer sur des blocs d'information, par exemple), les éditeurs de contenus et d'applications devraient trouver un domaine de développement dépassant les simples lecteurs de texte et outils de dessin.
D'ores et déjà, grâce à ces derniers dispositifs connectés, on peut créer des blogs et sites pour l'encre électronique, ou lire directement en ligne des contenus bien préparés (y compris des animations avec HTML5), ouvrant un marché jusqu'alors réservé au rétro éclairé.