L'encre et le papier électroniques sont devenus une réalité industrielle dans les plus grands groupes mondiaux, fabricants de composants, papetiers, imprimeurs. Les brevets abondent, les usines se montent pour répondre aux enjeux colossaux du remplacement de l'imprimé, et de l'électronique économique, écologique, ambiante.
Les Japonais ont identifié en cinq années d'expérimentation des dizaines d'usages: très petit affichage habituellement limité au prix, signalétique, informations et publicité sur les lieux de passage et de vente, pour ne citer que les principaux. La Chine se concentre sur les manuels scolaires avec un objectif zéro papier classique dans les écoles et universités en 2012. L'Europe et les Etats-Unis se sont attaqués aux applications les plus délicates, la presse et le livre. Les premiers dispositifs sont chers, peu attractifs, et leurs modèles éditoriaux et économiques sont beaucoup plus complexes que ceux de leurs concurrents directs, les mobiles de dernière génération, les ultra portables, et les consoles de poche. Néanmoins, le cap du million de readers a été passé en 2008, c'est un signe fort dans le marché de l'électronique, et les perspectives sont passionnantes.
La baisse du prix des substrats, la disponibilité de plates-formes innovantes communicantes, et l'arrivée des supports flexibles et de la couleur vont accélérer les choses. 2009 sera sans conteste l'année du basculement dans bon nombre de marchés de l'encre électronique.
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