jeudi 19 juin 2008

Aldo Manuzio, passions et secrets d'un Vénitien de génie, laboratoire de la nouvelle chaîne du livre...

Mon roman, Aldo Manuzio, passions et secrets d'un Vénitien de génie, situé au présent et à la Renaissance, et édité en versions papier classique et électronique enrichie, est un petit laboratoire de la nouvelle chaîne du livre.

On doit à Aldo Manuzio l'invention du livre moderne et des techniques de diffusion associées, là où Gutenberg avait échoué. Frustré de voir ses élèves privés de manuels apprendre par coeur des vers de Virgile, et désireux de publier pour tous l'essentiel de la connaissance, il est à la source des innovations les plus marquantes qui ont fait l'alchimie du livre: écriture, composition, typographies jamais égalées, création de ponctuations, mise au point d'encres et de papiers, jusqu'à une véritable stratégie de marque. L'enseignement et la diffusion de la connaissance en ont été à jamais transformés. On ne peut que faire le parallèle avec les formidables opportunités et les enjeux de l'encre électronique et de l'Internet.

Edité en très belle version classique, Aldo Manuzio est également publié en version papier électronique enrichie. Sa création, sa préparation et sa diffusion posent toutes les questions des évolutions et ruptures qui sont en train de s'opérer dans ces domaines. Tout sur l'ouvrage, et sur Librii, son éditeur.

3 commentaires:

hubert guillaud a dit…

Enrichie comment ? Enrichie par quoi ? Si j'ai bien compris il y a une petite centaine de gravures. Le livre intègre également une édition sonore (lue par un acteur, pas par un robot de synthèse, si j'ai bien compris)... et quoi d'autre ?

Bruno Rives a dit…

Il y a aussi un cahier des tarots de Mantegna, véritable cours de philosophie. Je crois que c'est la première fois qu'ils sont ré édités. Les possesseurs de la version enrichie vont disposer par la suite d'autres compléments, comme l'Hypnerotomachia en version française.

Bruno Rives a dit…

L'enrichissement dans les pages du roman préserve la lecture profonde, contrairement aux hyperliens.