Après Samsung et Motorola, NTT Docomo

A l'instar de celle de Samsung et de Motorola, l'arrivée de NTT Docomo dans le monde de l'encre électronique est loin d'être anodine. Le géant des télécommunications vient de présenter à CEATEC un prototype de mobile dont les touches sont à base d'encre électronique.
C'est la preuve d'un modèle économique pérenne à l'étude, si ce n'est entériné. Cette nouvelle technologie permet au constructeur de rendre "neutres" ses productions: Les touches auront la langue, la taille, et bientôt la disposition choisies par l'utilisateur, ce qui permettra une très grande souplesse ergonomique (menus et saisie contextuelles, variation de la taille des touches, etc.), et demandera beaucoup moins de ressources financières, techniques et informatiques que des boutons fixes. Dans un secteur industriel à centaines de millions d'exemplaires, l'incursion de NTT Docomo démontre si besoin en était la maturité de la technologie de l'encre et du papier électroniques, et notamment de celle de Sipix. Mais c'est peut-être aussi un moyen pour les groupes japonais de reprendre l'initiative dans ce domaine en plein développement.